Anglais installé en France, stakhanoviste, hypersensible, Nick Wheeldon marque la scène française depuis près de 10 ans à grand renfort de disques magnifiques au sein de groupes toujours plus nombreux (Os Noctambulos, 39th and the Nortons, Sex Sux, The Jesus Loves Heroin Band, Domo Komo, Nick & Alizon, etc.).
Avec Mauvaise Foi Records, il a publié le premier album des Necessary Separations en 2019, puis Communication Problems, son premier album solo, en 2021.
Cette musique-là n’a pas d’âge, pas de nationalité. Elle appartient aux âmes vagabondes, celles qui peuplent les bois la nuit venue. Et qui viennent nous tirer du sommeil en susurrant à l’oreille, d’une voix désincarnée : aime-nous. Assurément, nous aimons The Druids Of The Gué Charrette et Talking To The Moon
Dans notre télescope on a regardé la lune où danse un monde post rockabilly totalement allumé à l’infusion de racine de gentiane. Ce monde danse au son de “Talking To The Moon” comme il aurait pu danser il y a encore quelques temps au son de The Texas Chainsaw Dust Lovers, autre enfant d’un monde musical riche et sans limite.
C’est donc un mariage tonitruant que nous propose le combo. Et quand les morceaux s’aventurent dans les profondeurs des 6 minutes, on se plait à jouer les derviches sur des sonorités hypnotiques.
Dans la grande tradition du cinéma de genre, de la culture freaks, de musiciens iconoclastes comme les Cramps, Black Sabbath ou encore The Residents, le mystérieux groupe rennais entretient avec malice une délicieuse confusion entre humour grand-guignolesque et mysticisme sectaire.